Bilan de la Feuille de Route pour l’Economie Circulaire, après un an
Vers une économie durable
Le comité de pilotage de la FREC (Feuille de Route pour l’Economie Circulaire) du 23 avril, auquel la Fédération de la Plasturgie et des Composites a participé, fut l’occasion pour Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du Ministre d’Etat et Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, de dresser un premier bilan du lancement de la FREC il y a un an.
La quasi-totalité du travail déjà démarré
Selon Brune Poirson, en l’espace d’un an le travail a déjà été lancé pour 95 % des mesures listées dans la FREC. Une fois que la totalité de celles-ci auront été appliquées, le CO2 généré pour produire les ressources (plastique, verre, papier-carton, acier et aluminium) baissera de 26 %.
Après l’engagement volontaire pris par 55 industriels ̶ dont Nicoll ̶ et fédérations pour incorporer davantage de matières premières issues du recyclage dans leurs produits, le ministère a mis en place en janvier un bonus incitant à la réincorporation de plastique polyéthylène recyclé : 50 % de plastique polyéthylène recyclé dans un produit permet de bénéficier d’un bonus de 50 %.
Le mois suivant, 13 grandes entreprises signataires et des ONG s'engageaient à réduire leur utilisation du plastique et souscrivaient à une vision commune de l’économie circulaire. Enfin, le 5 avril, Brune Poirson réunissait ses homologues à Bruxelles pour la création d’un Pacte européen sur les emballages en plastique. D’autres chantiers concernant le plastique ont été initiés par la Feuille de Route pour l’Economie Circulaire.
Parmi les perspectives à souligner, la conclusion du groupe de travail chargé d’identifier les solutions pour lutter contre les déchets du bâtiment (avril 2019) et un projet de loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire, qui sera présenté d’ici cet été.
La ministre a précisé que le Grand Débat National a permis de faire remonter fortement la question de la gestion des déchets. Selon elle, il y a encore un travail essentiel à effectuer pour que l’expression « économie circulaire » prenne tout son sens auprès de la population française. « L’économie circulaire, c’est une politique industrielle qu’il faut développer au niveau national car ce sont des emplois locaux et non délocalisables », a-t-elle déclaré.
Nicoll, engagé en faveur de l’environnement
Nicoll au sein du groupe Aliaxis est un acteur plus que jamais investi en faveur de l’environnement et de l’économie circulaire, avec cet engagement de multiplier par 5 les quantités de matières plastiques recyclées dans la production – soit 2 500 tonnes qui seront réintégrées dans la boucle vertueuse de l’économie circulaire d’ici 2025. Conserver et garantir la haute qualité et fiabilité reconnues de nos produits tout en prenant en compte les enjeux liés à l’environnement, tels sont les objectifs de Nicoll. Cette implication passe par un partenariat avec un recycleur pour obtenir des MPR de qualité pour nos produits et accroître considérablement l’incorporation de MPR dans une ou plusieurs de nos lignes de produits, dont les tubes, raccords ou accessoires thermoplastiques.
A l’heure actuelle, Nicoll réutilise quasiment 100 % de ses déchets de production (« recyclé interne »).